Bien que la protection des données au Nigéria soit encadrée par la Nigeria Data Protection Act (NDPA) et le cadre de mise en œuvre du NDPR, la Nigeria Data Protection Commission (NDPC) a publié en mars 2025 de nouvelles orientations en matière de confidentialité afin de clarifier certains aspects flous de la législation existante. À compter du 20 mars, la Directive générale d’application et de mise en œuvre (GAID) entre en vigueur. Le NDPR a techniquement été abrogé dans le cadre de ce changement, mais ses principes continueront à fonctionner en parallèle avec les nouvelles dispositions de la GAID.
Comme mentionné, la NDPA manquait souvent de clarté, et la GAID vise à rendre plus compréhensibles de nombreuses dispositions relatives à la confidentialité des données tout en fournissant des lignes directrices. La GAID s’appliquera au traitement des données personnelles de personnes concernées, y compris celles qui se trouvent au Nigéria (quelle que soit leur nationalité), dont les données ont été transférées au Nigéria, dont les données ont transité par le Nigéria ou encore aux citoyens nigérians résidant hors du territoire. Ces principes, plus étroitement alignés sur ceux du très imité RGPD, vont au-delà des dispositions de la NDPA.
En janvier 2025, environ 65 % des pays africains avaient adopté une forme de législation sur la protection des données, tandis que d’autres avaient des projets de loi en cours d’examen. Le rythme d’adoption de lois sur la protection des données s’est accéléré, suivant la tendance internationale. Cela montre non seulement que les entreprises du continent africain prennent la confidentialité et la protection des données au sérieux, mais aussi que la confidentialité des données reste un enjeu mondial de premier plan – notamment dans un monde où les chaînes de valeur et d’approvisionnement sont de plus en plus interconnectées et où les flux internationaux de personnes – et de leurs données personnelles – sont de plus en plus fluides.
Que votre entreprise ait ou non des activités importantes en Afrique, il n’est jamais inutile de vérifier comment vos politiques et outils de gestion du consentement soutiennent la conformité face à l’évolution des lois sur la protection et la confidentialité des données.